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24 Juil 2025

Il faut demander au « maître de la moisson » d’envoyer des « ouvriers joyeux » dans le « champ de la mission »

« Des disciples amoureux qui témoignent du Royaume de Dieu partout où ils se trouvent ».

L’Église et le monde « n’ont pas besoin de personnes qui accomplissent leurs devoirs religieux en affichant leur foi comme un signe extérieur ». Il faut plutôt « des ouvriers désireux de travailler dans le champ de la mission, des disciples amoureux qui témoignent du Royaume de Dieu partout où ils se trouvent ». Et pour susciter leur enthousiasme, il ne faut pas « trop d’idées théoriques sur des concepts pastoraux ». Il convient plutôt de « prier le maître de la moisson » et de tout lui demander.

Le Pape Léon s’est inspiré du passage de l’Évangile de Luc pour rappeler certaines caractéristiques propres et incomparables du dynamisme apostolique qui anime l’Église.
L’Évangile, a déclaré le Pape, « nous rappelle l’importance de la mission à laquelle nous sommes tous appelés, chacun selon sa vocation et dans les situations concrètes où le Seigneur l’a placé ». Dans le passage de l’Évangile, Jésus envoie deux par deux soixante-douze disciples dans les lieux et les villes où il a l’intention de se rendre. Un nombre symbolique, qui fait référence aux nations qui étaient alors considérées comme présentes sur terre. Un nombre – a expliqué le Pape Léon – « qui indique comment l’espérance de l’Évangile est destinée à tous les peuples : telle est la largeur du cœur de Dieu, telle est son abondante moisson, c’est-à-dire l’œuvre qu’Il accomplit dans le monde afin que tous ses enfants soient touchés par son amour et soient sauvés ».

Dans le dynamisme propre à l’œuvre apostolique, a souligné le Souverain Pontife, c’est Dieu lui-même qui sème et fait croître la moisson à récolter. C’est le Seigneur qui, « tel un semeur, est sorti généreusement dans le monde pour semer et a mis dans le cœur de l’homme et dans l’histoire le désir de l’infini, d’une vie pleine, d’un salut qui le libère. Ainsi, « le Royaume de Dieu germe comme une graine dans la terre, et les femmes et les hommes d’aujourd’hui, même lorsqu’ils semblent submergés par tant d’autres choses, attendent une vérité plus grande, sont à la recherche d’un sens plus profond à leur vie, désirent la justice, portent en eux une aspiration à la vie éternelle ».

Face à l’épanouissement des attentes de salut et de vie éternelle, a poursuivi le Souverain Pontife, rappelant les paroles de Jésus, « rares sont les ouvriers qui vont travailler dans le champ semé par le Seigneur et qui, avant même cela, sont capables de reconnaître, avec les yeux de Jésus, le bon grain prêt pour la moisson ». Rares sont ceux qui « s’en rendent compte, s’arrêtent pour accueillir ce don, l’annoncent et le portent aux autres ».

Le Pape Léon, poursuivant sa réflexion, a reconnu qu’« il ne manque peut-être pas de « chrétiens occasionnels », qui laissent parfois place à quelques bons sentiments religieux ou participent à certains événements; mais rares sont ceux qui sont prêts à travailler chaque jour dans le champ de Dieu, en cultivant dans leur cœur la semence de l’Évangile pour ensuite la porter dans la vie quotidienne, en famille, sur les lieux de travail et d’étude, dans les différents milieux sociaux et auprès de ceux qui sont dans le besoin ». Et pour voir arriver d’autres « ouvriers dans le champ de Dieu », il ne faut pas « trop d’idées théoriques sur des concepts pastoraux ; il faut surtout prier le maître de la moisson ». C’est Lui qui « fera de nous ses ouvriers et nous enverra dans le champ du monde comme témoins de son Royaume ».

(Source : Agence Fides/Photo : Vatican Media)

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